17 : Oaxaca

Cinquième jour, visite de Oaxaca, ville coloniale fondée en 1532 par des colons espagnols ayant suivi les conquistadors de Hernán Cortés. Beaucoup de ces habitants descendent des Mixtèques et des Zapotèques, d’où une grande influence indienne. La cité se vante de posséder la plus belle église du Mexique, Santo Domingo, bâtie par des Dominicains à partir de 1575. La pièce maîtresse de cette église est l’arbre généalogique de Marie, chef-d’oeuvre de stuc doré retraçant les origines de la madone (les appareils photos étaient interdits dans l’enceinte de l’église).

Une Indienne affairée à son métier à tisser.

Une fabrique de chocolat.

Vente de décorations d’intérieur, chaque modèle est différent.

Un stand de viande dans un marché artisanal. A l’approche de touristes, le marchand se dépêche d’agiter son plumeau pour faire fuir les mouches de son étalage. Certains morceaux de viande sont tellement frais que leur couleur vire au bleu..

Des tunnels de vêtements dans les allées du marché artisanal. On y trouve des robes indiennes, des ponchos, des couvertures, des sombreros, etc.

Sur le marché extérieur, aucun souci pour se procurer le dernier film à moindre coût. Pour l’équivalent de 1 ou 2€, on repart avec la copie d’un DVD récent en Anglais et en Espagnol.

Un petit creu ? Des épis de maïs bouilli sont disponibles à chaque coin de rue. Nature, au fromage, au sel ou avec de la sauce piquante, cela donne un parfait encas pour patienter jusqu’au dîner.

Changement de décor avec une vue sur la piscine de l’hôtel à Oaxaca.

Vidéo des manifestations à Oaxaca
LEMONDE.FR | 03.11.06
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Depuis fin mai 2006, 70.000 instituteurs en grève et l’Assemblée Populaire des Peuples d’Oaxaca (APPO) réclament la démission du gouverneur, Ulises Ruiz, accusé de corruption et d’incompétence. Plusieurs dizaines de personnes ont été blessées dans les combats, où les grenades lacrymogènes et les canons à eaux de la police répondaient aux pierres et aux cocktails Molotov des manifestants. Les militants et les sympathisants de l’APPO ont reconquis des zones de la ville contrôlées à ce moment-là par la police, après six heures d’affrontements, près de l’université, jeudi 2 novembre. Les forces fédérales mexicaines ont été prises à partie par 200 jeunes alors qu’elles démantelaient le dernier grand barrage dressé dans la ville, dernier vestige d’une occupation qui dura cinq mois.