Chasse à l’homme

On avait déjà eu écho de la politique de surveillance qui allait être mise en place pour surveiller les réseaux P2P, mais la chasse est maintenant ouverte avec des points plus précis, surtout au niveau des sanctions risquées, article relaté par Generation-NT :

Suite à la décision du Conseil d’Etat du 23 Mai dernier, les internautes seront maintenant, de façon légale, surveillés automatiquement par un logiciel permettant de déterminer le nombre de fichiers que ces derniers partagent sur Internet, et en particulier sur les réseaux peer to peer. Attention, vous êtes surveillés !

Alors que la loi a été votée et que le Conseil d’Etat a donné son accord, plus rien n’empêche aux ayants-droits de mener une véritable chasse aux pirates en utilisant des outils de surveillance automatique. Ainsi, d’après les informations en notre possession, un logiciel spécifique surveillera prochainement les internautes, en comptabilisant le nombre de fichiers qu’ils proposent en téléchargement (en partage). Les fichiers identifiés seront comparés à ceux d’une base de données interne forte de 10.000 titres, et qui sera mise à jour régulièrement en fonction des nouveaux catalogues musicaux des maisons de disques.

On ne rigole plus, les internautes seront prochainement sont étroite surveillance. Ainsi, un internaute qui mettra en partage plus de 50 fichiers soumis au droit d’auteur sur une période de 24 heures, sera placé sous surveillance renforcée durant 15 jours. Si durant cette période plus de de 500 fichiers ont été mis en partage, l’internaute sera convoqué devant la justice pour s’expliquer. Si plus de 1000 fichiers ont été mis en partage, les poursuites seront d’ordre pénales, et non plus civiles, avec à la clé des amendes allant jusqu’à 3 ans de prison et 300.000 euros d’amende.