Gros tremblement de terre à Haïti

Les premières images du terrible séisme qui a frappé l’ouest de Haïti, hier mardi 12 janvier à à 16h53 heure locale (22h53 en France). Des quartiers entiers de Port-au-Prince ont été totalement détruits, le Parlement s’est effondré, des hôpitaux sont en ruines, des écoles abritaient des enfants lors du drame. Jean-Max Bellerive, le Premier Ministre haïtien, a déclaré aujourd’hui qu’il pourrait y avoir plus de 100 000 morts, soit 1% de la population de l’île.


Les Nations Unies, des ONG sur place et des Etats se sont d’ores et déjà mobilisés pour venir en aide aux sinistrés. Du fait de l’instabilité locale, l’ONU disposait déjà d’une armée de protection dans la capitale, les militaires ont donc été les premiers à pouvoir intervenir.
Le tremblement de terre de magnitude 7 a été suivi d’une trentaine de répliques allant jusqu’à 5,9.

Extrait du Monde : Le tremblement de terre de mardi pourrait aussi déclencher d’autres séismes dans les semaines ou les années suivantes. « Une petite portion de la faille a cassé », ce qui signifie qu' »un autre tronçon de la même faille est susceptible de rompre » car « la faille, il faut qu’elle bouge dans son ensemble », a expliqué Yann Klinger, tectonicien de l’Institut de physique du globe à Paris.

Ci-dessous une vidéo de CBS News

Déconseillé pour les personnes sensibles

Parenthèse sur la magnitude d’un séisme la célèbre échelle de Richter, d’après Wikipédia :
La magnitude d’un tremblement de terre mesure l’énergie libérée lors d’un séisme. Plus la magnitude est élevée, plus le séisme a libéré d’énergie. Il s’agit d’une échelle logarithmique, c’est-à-dire qu’un accroissement de magnitude de 1 correspond à une multiplication par 30 de l’énergie et par 10 de l’amplitude du mouvement.
Les médias grand public l’indiquent souvent sur l’échelle de Richter ou sur l’échelle ouverte de Richter. Ces terminologies sont impropres : l’échelle de Richter, stricto sensu, est une échelle dépassée et uniquement adaptée aux tremblements de terre californiens. Les magnitudes habituellement citées de nos jours sont en fait des magnitudes de moment (notées Mw).
La magnitude et l’intensité (comme l’échelle de Mercalli) sont deux mesures différentes. L’intensité est une mesure des dommages causés par un tremblement de terre. Il existe des relations reliant l’intensité maximale ressentie et la magnitude mais elles sont très dépendantes du contexte géologique local. Ces relations servent en général à donner une magnitude aux tremblements de terre historiques.